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Faut-il toujours pousser son enfant à parler de ses émotions ?

Faut-il toujours pousser son enfant à parler de ses émotions ? Ce qu’on oublie souvent…

Ces dernières années, l’éducation autour des émotions a fait un bond en avant. Fini le temps où l’on disait “Arrête de pleurer, ce n’est rien”. Aujourd’hui, on apprend aux enfants à reconnaître ce qu’ils ressentent, à mettre des mots sur leurs émotions, à mieux gérer leurs tempêtes intérieures. Et c’est une excellente chose !

Mais comme dans tout mouvement éducatif… il arrive que l’on tombe dans l’excès.

À force de vouloir que les enfants s’expriment à tout prix, on finit parfois par créer une pression émotionnelle. Celle de devoir verbaliser tout ce qu’on ressent. De devoir “parler” pour aller mieux. Même quand on n’en a pas envie. Même quand on n’en est pas capable.

Et c’est là que le message peut faire l’effet inverse de ce qu’on espérait.

L’éducation émotionnelle : une vraie avancée

Il faut le dire clairement : apprendre à identifier ses émotions est une compétence essentielle. Cela aide l’enfant à se réguler, à mieux se comprendre, à tisser des liens plus apaisés avec les autres.

C’est d’ailleurs une belle porte d’entrée vers l’intelligence émotionnelle : cette capacité à reconnaître, comprendre et gérer ses propres ressentis. Et à accueillir ceux des autres.

Mais… exprimer ses émotions, ce n’est pas toujours simple. Surtout pour un jeune enfant.

Quand ça devient trop…

Dans certaines familles (souvent très investies dans une éducation bienveillante), on veut tellement bien faire qu’on en oublie un point clé : l’enfant n’a pas toujours besoin — ni envie — de parler tout de suite.

Et quand on insiste :

  • “Tu veux bien me dire ce que tu ressens ?”

  • “Dis-moi ce que tu as sur le cœur…”

  • “Allez, exprime ce que tu as dans la tête…”

… on risque de le mettre dans une position inconfortable.

Ce qui devait être une invitation devient une injonction.

Résultat : certains enfants se referment, évitent les discussions ou finissent par dire ce qu’on veut entendre… mais sans que ce soit vraiment sincère ou aidant.

Ce que ressent l’enfant dans ces moments-là

Lorsqu’un enfant est en pleine tempête émotionnelle, il est parfois incapable de mettre des mots sur ce qu’il ressent. Son cerveau est submergé, son corps est en tension.

Forcer l’expression à ce moment-là, c’est comme essayer de discuter avec quelqu’un qui est en train de couler. Ce n’est pas le moment.

💬 D’ailleurs, même les adultes n’arrivent pas toujours à verbaliser dans le feu de l’émotion. Pourquoi exiger cela d’un enfant ?

Il est donc essentiel de comprendre que verbaliser est une possibilité, pas une obligation.

Et dans cette vidéo, on en parle sans tabou

Dans ma vidéo YouTube “Pourquoi il ne faut pas toujours forcer les enfants à exprimer leurs émotions”, je t’explique :

  • Pourquoi cette pression à verbaliser peut être contre-productive

  • Comment aider un enfant à s’ouvrir… sans le forcer

  • Les erreurs qu’on fait souvent (même en voulant bien faire)

  • Et les alternatives douces et efficaces pour accompagner son enfant dans ses émotions

 Tu peux la visionner ici :

En conclusion

Apprendre à exprimer ses émotions, oui. Mais à son rythme, dans un cadre sécurisant, sans obligation.

Et si on arrêtait de vouloir “tirer les mots”… pour mieux les laisser venir ?

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Mélanie Cornier , Fondatrice de Luva & co

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